Au regard du concert du 8 octobre des Musiques à Ouïr autour du label Saravah et de l’univers de Pierre Barouh, le Cinématographe programme du 9 au 28 octobre plusieurs séances du film de ce compositeur. Un peu en avance, nous le décryptons et vous donnons six raisons de foncer au Cinématographe dans les prochaines semaines.
6 raisons d’aller voir le film Saravah de Pierre Barouh au Cinématographe :
- Par curiosité, car peu de documents filmés existent sur cette époque. Pierre Barouh, moitié troubadour, moitié Corto Maltese guidé par son ami Baden Powell a su capter des moments uniques.
- Pour la noblesse de Joao Da Bahiana et Pixinguinha rayonnant en costume de scène, deux grands anciens décédés peu après le tournage qui ont fait voyager cette musique au début du 20e siècle.
- Pour les 15 minutes de grâce, de chansons et de fous rires de Maria Bethania et Paolinho Da Viola qui dans la simplicité d’une fin de repas incarnent l’âme de cette musique. Parce qu’ils ignorent que 55 plus tard, ils seront mondialement reconnus.
- Pour la douceur rebelle de cette culture populaire qui irritait la dictature.
- Parce que ce film solaire fait sans moyen a le charme nostalgique d’un film de vacances, redécouvert dans un grenier.
- Parce que ce film qui concentre l’essentiel est beau et touchant, tout simplement.
Saravah, de Pierre Barouh avec Baden Powell, Maria Bethania, Joao Da Bahiana, Pinixiginha, Marcia, Paolinho Da Viola film de 1969 version restaurée ressortie le 10 Juillet 2024.
La chanson « Saravah » adaptée d’un titre de Vinicius De Moraes, qui ouvre le film, le résume parfaitement :