La saison du Pannonica s’achève en douceur. À l’heure des premiers constats, nous saute joyeusement aux yeux que vous avez été nombreux et nombreuses à franchir les portes du Pannonica, celles du Jardin de la Psalette, de Stereolux, de la salle Paul-Fort… aux concerts, aux rencontres, comme aux bœufs de 5 à 7. Une chose qui n’est pas anodine pour un lieu de culture en 2022 et en particulier pour le nôtre qui a connu bien des remous.
Les concerts au Pannonica furent l’occasion au-delà de vous voir en nombre, d’échanger avec vous, de vous accueillir, vous recevoir aussi au bar et partager avec vous une multitude d’esthétiques et expériences musicales. Ce jeu de saute-barrières comme nous l’avions annoncé a permis de mettre en avant de jeunes projets ou créations comme ceux de Designers, Think Big, Ici de No Tongues, mais aussi réaffirmer la créativité d’artistes installé·e·s sur la scène jazz, nationale et internationale : Rob Mazurek, Papier Ciseau, Naïssam Jalal... Des musiques jazz en grand ensemble, à l’exemple de Symposium ou en petite forme comme Benjamin Moussay, aux musiques libres et improvisées comme Mariachi ou Qba Janicki, il n’y a qu’un pas au Pannonica.
La saison fut intense, des Retrouvailles au redémarrage, de l’impulsion à la réalisation. L’équipe s’est constituée au fur et à mesure et tisse actuellement la toile d’une nouvelle saison que nous serons heureu·x·ses de vous présenter au cours de l’été. Restez connecté ! Dans cette équipe nous comptons aussi l’ensemble de nos bénévoles, impliqués à l’entrée public, à l’accueil artiste, à la prise de photos durant les concerts. Leur présence est indispensable et nous leur devons d’infinis remerciements !
Pannonica ferme ses portes jusqu’à la rentrée de septembre, en attendant nous organisons concerts et évènements hors-les-murs à découvrir dans la rubrique programmation.
L’équipe du Pannonica
Crédit photo par ordre d’apparition : Papier Ciseau et bœuf de 5 à 7 avec Mathieu Lagraula, Qba Janicki et Sélène Saint-Aimé par Christophe Guary, Think Big par Olivier Voyer, Missidah par Marie-Noëlle Péridy